Ouvrir un cabinet dentaire en 2024 : Guide complet
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Le secteur de la chirurgie dentaire est peu risqué mais amorce une profonde mutation : augmentation de la part des soins conservateurs, réduction du reste à charge des patients, développement de l'exercice libéral coordonné pluriprofessionnel et réforme de la formation (suppression du numerus clausus).
Le nombre de centres dentaires ne cesse de progresser au détriment des cabinets libéraux. La mise en place de la réforme 100% Santé dentaire a toutefois permis de réduire la portée de leur stratégie fondée sur une offre tarifaire attractive sur les soins prothétiques de base et sur des volumes importants. Malgré tout, leur adossement à des fonds d'investissement ou de grands réseaux de cliniques dentaires européens sera un atout majeur pour leur permettre de repositionner leur modèle économique. Dans ce contexte, l'exercice libéral individuel est destiné à se marginaliser.
Certaines zones géographiques sont sur-dotées. Cela se traduit par une course aux investissements, qui favorise de nombreux regroupements de praticiens. Ainsi, le cabinet type en zone sur-dotée réunit plusieurs praticiens et un secrétariat. Dans ce type de cabinet, la maîtrise des charges de personnel, des charges immobilières et des investissements est essentielle.
La dernière convention nationale de 2018 réoriente l'activité des chirurgiens-dentistes vers la prévention et les soins conservateurs, actes à moins forte valeur ajoutée. Par ailleurs, les pouvoirs publics souhaitent réduire le reste à charge des assurés, ce qui favorise la demande en soins prothétiques de base à plus faible marge.
Dans ce contexte, l'association doit être privilégiée dans les zones à forte densité et les créations doivent rester cantonnées aux zones sous-dotées.
Bon à savoir
75,2% des entreprises créées, tous secteurs confondus, sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
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