L'activité de la réparation automobile Dernière mise à jour le 24/11/2018
L’installation
Bien que beaucoup de secteurs géographiques soient saturés, il existe encore des opportunités de création dans les villes de 10 000 à 30 000 habitants, peu recherchées par les réseaux sous enseigne.
Les investissements
Le professionnel doit disposer d’un atelier d’une superficie de 300 à 500 m² avec une aire de dégagement, plus de 2 000 m² en cas de vente de véhicules. Bien souvent, lors de l’installation et même par la suite, les locaux sont loués. Le matériel comprend le petit outillage, un poste à souder, un pont élévateur et souvent un véhicule de remorquage. Les investissements étant élevés, une grande partie du matériel peut être achetée d’occasion.
La gestion
Le suivi au quotidien
Le professionnel suit la répartition de son chiffre d’affaires entre reventes (pièces détachées utilisées pour les réparations) et prestations de services. Plus le pourcentage de ces dernières est élevé, plus la rentabilité brute l’est aussi. Il suit également le chiffre d’affaires/personne. Il prépare aussi les devis pour les plus grosses réparations en détaillant le montant des pièces détachées et les frais de main d’œuvre. Pour cela, il utilise les barèmes des constructeurs, détaillant le temps de réparation théorique pour chaque type de réparation.
Les recettes de l’activité
La part des prestations de services représente la moitié du chiffre d’affaires, voire davantage pour les petits garagistes. La vente occasionnelle de véhicules d’occasion réparés par le garagiste permet d’augmenter le chiffre d’affaires.
Les charges à surveiller
Les achats sont de loin le poste le plus lourd. Pour les plus petits garages, les cotisations de l’exploitant et le loyer sont ensuite les charges les plus élevées. Pour les grands garages, les charges de personnel représentent un poste important.
La maîtrise du résultat
Le résultat dépend d’une bonne capacité à rentabiliser les investissements (choix et utilisation), à maîtriser les charges de personnel et à limiter au maximum les stocks de pièces détachées (dans les zones bien desservies, il est possible de travailler à stock 0). Le développement de services annexes (petits travaux de carrosserie, pose et réparation de climatisation, préparation et présentation du véhicule au service technique, …) améliore la rentabilité.
La gestion financière et les besoins en trésorerie
Les fonds propres doivent représenter au minimum 40% des ressources stables. Le besoin en fonds de roulement est toujours positif et représente en moyenne un mois de chiffre d’affaires.
Réparation automobile | ||
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Evolution du nombre de création |
2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 |
6 125 (1) 5 736 5 907 7 137 5 874 5 524 6 488 5 199 |
Les ratios de gestion clefs |
Chiffre d'affaires moyen Marge brute Excédent brut d'exploitation Rotation des stocks Crédit clients Crédits fournisseurs Besoin en fonds de roulement |
250 K€ (2) 52,83 % 20,04 % 40 jours 28 jours 39 jours 23 jours |
(1) Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non agricole, Créations d’entreprises.
(2) Source : Moyenne indicative. Données exprimées en % et jours (de chiffre d'affaires ou d'achat).