Les points de vigilance du diagnostic immobilier Dernière mise à jour le 25/11/2019
Les principales difficultés du métier
Bien qu’ils bénéficient de facteurs de croissance solides (bonne tenue du marché de l’immobilier, augmentation du nombre de diagnostics obligatoires) et que leur activité nécessite des investissements limités, les professionnels du secteur sont confrontés à plusieurs difficultés.
• La dépendance au marché de l’immobilier
L’activité du diagnostiqueur est directement liée au marché de l’immobilier et du BTP. Toutes les fluctuations (baisse des mises en construction ou des transactions dans l’ancien, diminution de la mobilité sur le marché locatif…) se répercutent sur le volume d’activité des professionnels du secteur.
• L’insuffisance des marges commerciales
Dans un contexte de forte concurrence, le professionnel doit trouver un équilibre entre la nécessité de maintenir un volume d’activité important (tarifs attractifs) et pratiquer des marges suffisantes au maintien de la rentabilité de son activité.
• La concurrence des professions connexes
Face à la baisse du secteur du BTP, un grand nombre de professionnels du bâtiment (géomètre-expert…) ont cherché des relais de croissance en développant une activité de diagnostiqueur.
• La dépendance à la réglementation
La profession est très règlementée : points de contrôle, équipements de contrôle, périodicité des expertises, certifications….Le professionnel doit impérativement satisfaire à ces obligations et suivre en permanence leurs évolutions.
Dans ce contexte, l’adhésion à un réseau constitue un atout indéniable. Les professionnels qui réussiront le mieux seront ceux capables de maintenir leur volume d’activité par une politique de fidélisation auprès de leur clientèle à la fois professionnelle et privée.
Diagnostic immobilier | ||
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Taux de survie au-delà des 5 premières années |
Diagnostic immobilier Moyenne tous secteurs |
Nc (1) 60,4 % |
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2010.